Coupe de France Saison 3

Calendrier:
1/16è de finales du 12 au 18 mars
1/8è de finales du 19 au 25 mars
1/4 de finales du 26 mars au 1er avril
1/2 finales du 2 au 8 avril
Finale du 9 au 15 avril


-->Règles complètes de la saison 3<--
Full rules of the 3rd season (english version available)

Alors que les Normands font leur entrée dans la compétition, les Corses en sont à leur deuxième rencontre. En 16e de finale, les coéquipiers de Socrier avaient créé la surprise en éliminant un club de première division. En championnat, Caen et Ajaccio se sont déjà affrontés cette saison, et s'étaient quittés sur le score de deux buts partout. Ajaccio doit absolument marquer pour se qualifier, tandis qu'il suffit à Caen d'obtenir un score nul pour passer ce tour.

Première mi-temps.
Les Caennais se montrent étonnamment offensifs en ce début de match, tandis qu'Ajaccio peine à ressortir la balle de sa moitié de terrain. Le milieu de terrain caennais, très dense avec l'association de Seube, Nivet et Deroin à la récupération, effectue un excellent travail. Cela paie à la dixième minute : Niang se démarque dans la surface corse, Frau l'a vu et lui transmet une balle que le buteur maison envoie dans les cages adverses. Ochoa ne peut rien faire ! Ajaccio tente de se ressaisir, mais s'expose aux contres normands. Nous jouons la 36e minute, lorsque Frau récupère un bon ballon dans son camp, qu'il transmet dans les pieds de Niang. L'attaquant, dos au but et bien marqué, parvient à se retourner, à effacer le stoppeur adverse et à se retrouver face à Ochoa. Plein de lucidité, il pique parfaitement son ballon pour doubler la mise. Dix minutes plus tard, sur une action similaire, il s'offre même le hat-trick : Niang effectue une feinte de frappe devant le portier corse, pris au piège, puis marque dans le but vide. L'addition est sévère ! Mais Ajaccio réagit, profitant d'un moment de déconcentration dans la défense normande. Et Kinkela obtient un pénalty. Mais la frappe d'Ilan heurte le poteau ! Le manque de réussite s'en mêle, et les deux équipes rejoignent les vestiaires sans que l'ombre d'un doute ne plane sur l'identité du futur qualifié.

Deuxième mi-temps.
Pelusa a certainement demandé à ses hommes, à la pause, de rester solidement campés sur leurs positions, sans prendre de risque. De son côté, Jérémy s'expose moins aux contres et se procure quelques situations chaudes. Ilan, d'une frappe lointaine, répond à Frau, qui a manqué lui aussi, quelques minutes plus tôt, une belle opportunité. Le match est beaucoup plus serré. Mais les Caennais parviennent mieux à porter le danger dans le camp adverse. Niang obtient deux nouvelles situations de face-à-face, pique à chaque fois son ballon devant Ochoa, mais manque systématiquement le cadre de peu. Défensivement, sans se jeter, les Normands font bien leur travail. Ilan et surtout Kinkela, le seul corse à se mettre en évidence dans ce match, sont bien pris par Leca et Van Dam. Le score n'évolue plus. Tout s'est joué en première mi-temps.

Ce quart de finale oppose un club de première division, Lyon, à un club de seconde division, Caen. Les premiers, pour passer ce tour, doivent impérativement marquer deux buts de plus que leurs adversaires du jour.

Première mi-temps.
Stupeur dans les travées du Stade d'Ornano ! Ce sont les Normands qui ouvrent la marque, par l'intermédiaire de Niang. Mais la hiérarchie se rétablit rapidement : les Lyonnais campent devant la surface caennaise et Gourcuff, très en jambe, score trois fois avant la mi-temps. La joie fut éphémère en Normandie. 1-3, rien à redire. La possession de balle est lyonnaise à plus de 60%.

Deuxième mi-temps.
Changement tactique à Caen : Bulot passe en pointe aux côté de l'esseulé Niang, et Hamouma est repositionné derrière eux, en vrai meneur de jeu. D'entrée, les Caennais se montrent plus entreprenant. Hamouma alerte Niang qui trompe Lloris mais se trouvait en position de hors-jeu au moment de la passe. Ce n'est que partie remise : Hamouma lance à nouveau Niang en profondeur, qui trompe Lloris exactement de la même manière. Lyon, peu inspiré en seconde période, ne parvient pas à creuser l'écart. Ce sont les pensionnaires de seconde division qui se qualifient !